A- Jeudi 1er Juillet 2010 Paris - Reykjavik

Nous y voilà.

Ca fait 9 mois que j'y pense ... 9 mois de cogitation pour contruire cet autotour de 15 jours sur cette terre inconnue. Beaucoup d'heures passées sur les forums dédiés, les blogs des aventuriers et la carte routière commandée ... Espérons que le résultat ne soit pas trop décalé de la réalité !

Tout nous attend là bas, les logements, le 4x4 et les fabuleux paysages. Let's go !

 

Bizarre de partir à pieds de la maison, chargés comme des mulets, en récapitulant tous les moyens de transports qu'il faudra emprunter pour arriver à destination ! L'impression d'abandonner la voiture comme un animal au début des vacances. Attila, elle sera bien soignée, nous avons tout prévu.

 

Tramway pour arriver à la gare. Le TGV pour Montparnasse est à l'heure.

1ère aventure, les billets tombent de ma poche sur les rails au moment où je monte dans la rame. Impossible selon l'agent SNCF sur le quai de les récupérer (pour raisons de sécurité) même s'ils sont à portée de main sous le marchepied ... C'est rageant. Ca commence bien ! Le contrôleur appelé en renfort prend tout de même le risque et les récupère, à plat ventre sur le quai.

1ère leçon aux aventuriers néophytes que nous sommes : être plus attentifs à nos affaires si on veut arriver à bon port.

 

Arrivés à Paris, direction l'arrêt des cars Air France à proximité pour se rendre à Roissy-CDG. Le nombre de personnes qui attendent auraient dû nous mettre la puce à l'oreille.... Après plus de 30 mn d'attente, le bus arrive enfin mais ne prend pas de voyageurs, repos du conducteur oblige, il a mis 2h30 (au lieu d'une heure) pour venir de CDG !

Vite, le plan B : le RER. On voulait l'éviter, il nous a rattrapé.... Heureusement que nous avions prévu large dans les horaires. Maintenant, c'est flux tendus. Aucun pépin de dernière minute autorisé si on ne veut pas rater notre vol. Il n'y a pas de plan C.

Le RER est bondé. Beaucoup de jeunes plus ou moins déguisés, qui se rendent au parc des Expos (pour quelle manifestation ? concert ?), l'arrêt juste avant CDG. Il fait très très chaud, à étouffer dans cette rame.

 

A l'aéroport, CDG Val pour atteindre le terminal 1.

Nous y arrivons peu de temps avant l'ouverture du check in.

Beaucoup d'Américains sur le vol pour Reykjavik, avec tous les clichés des "souvenirs" Français  : T.S "I love Paris", tours eiffels porte-clés, sacs shopping, etc ... Beaucoup de gens voyageant avec leurs enfants, plus ou moins bien organisés. 

Check in sans encombres. Seul le plus gros sac atteint la limite des 20 kg, le 2e ne faisant que 15 kg. Aucun contrôle du poids des sacs à dos (limité à 6kg).

Restauration sur le pouce avant l'attente en salle d'embarquement. Après un changement de porte, le vol aura finalement quasiment 1h de retard. Aucune explication ne nous sera donnée.

Bof ! Nous ne sommes pas pressés.

 

Vol sans histoire. Casque vendu 3 euros pour avoir le son des films visionnables sur l'écran tactile perso.

Soit le film est indisponible (bug logiciel ?), soit la prise casque est abîmée (il faut déjà la trouver cette prise !!!). Bref, pas pu regarder un film en entier sur les 3h30 de vol. Pas grave.

 

Arrivée en Islande sous des nuages épais. Aucune vue depuis le hublot. Il pleut sur Keflavik.

Débarquement des voyageurs directement sur la piste (!) et petit sprint en tee-shirt sous la pluie jusqu'au hall d'arrivée. Il fait froid, vite le polaire ! Certains avaient prévu les tongs, dommage ...

 

Récup' des bagages en un temps record (efficaces les Islandais), change d'euros en couronnes islandaises (on est riches !), et achat des tickets Flybus+ à la borne automatique.

La navette Flybus attend déjà dehors, on complète les dernières places et départ immédiat vers Reykjavik.

 

Trajet parcouru (en jaune) :islande J1


A la gare routière (BSI Terminal), changement pour un mini bus qui nous déposera directement au pied de notre guesthouse "House of Spirits". 

Petit sentiment de détresse quand nous n'arrivons pas à joindre notre hôte Gunnar, farfouillant nos papiers sous la pluie pour trouver son n° de portable.

Adresse à recommander tant pour l'accueil amical de Gunnar qui parle français (il est prof l'hiver à Paris), que pour le confort et la propreté de la chambre (avec sanitaires + kitchenette privés) ; à 2 pas du lac Tjornin. Pour un prix raisonnable : 15.300kr.

1ère douche à l'odeur de soufre (c'est tout à fait supportable finalement) et en route pour une petite ballade (toujours sous la pluie) dans le centre de Reykjavik avant de dîner au Saegreifinn Seabaron.

 

Les rues à proximité de la guesthouse sont assez étroites ; on se croirait dans un village. Ici, point de grands échangeurs, mais de jolis quartiers de maisons en tôle colorée ou en pierre.

C'est presque irréel, comme un décor créé pour une scène de cinéma.

De rares maisons avec jardins. Les logements sont très souvent collectifs.


Notre résidence secondaire (dans nos rêves) à Reykjavik :
maison reykjavik
La mairie (moderne !), les pieds dans l'eau :  lac Tjornin (et ses canards) :mairie1

 

mairie2

 

mairie3


Il y a peu de luminosité, les photos sont sombres. Pas un chat dans les rues. Les Islandais existent-ils vraiment ?  Pas un papier par terre, pas une crotte de chien. Presque angoissant. Il est presque 19h.

rues1

 

rues2

 

rues3

Des 4x4 version locale sont prêts à emmener les touristes en excursion.

voiture

 

La journée a été longue et fatigante. La visite de la ville est abrégée pour aller dîner au Saegreifinn Seabaron. Petit resto sur le port très rustique où l'on choisit ses brochettes de poisson à griller dans une armoire réfrigérée (fraîcheur garantie, succulent). La soupe de homard ne faillit pas à sa réputation (mais très salée -> grande soif nocturne !). Pas de nappes ni tables individuelles. Ici, on s'installe sur de grandes tables communes et on s'asseoit sur des contenairs en plastique.
Seabaron


Retour à la chambre pour se reposer avant de commencer l'aventure demain !

1ère nuit sans obscurité ...


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